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La colique chez le cheval

05 Feb, 2018 | Soins internes

La colique chez le cheval

Par définition, la colique n'est pas une maladie mais une douleur abdominale qui peut être ou non d'origine pathologique. D'après les dernières statistiques effectuées sur le sujet, la colique reste la première cause de mortalité du cheval, toutes disciplines confondues. Il est donc important pour le propriétaire d'être capable d'effectuer les bons gestes et d'identifier les urgences.

Les symptômes d'une colique

La colique, comme toute douleur, peut se présenter sous la forme de symptômes plus ou moins prononcés. L'expression des symptômes dépend de la source, mais aussi de la résistance du cheval et de l'intensité de la douleur provoquée.

Le propriétaire pourra constater que son équidé :

  • se regarde les flancs, se roule davantage ou se couche, retrousse la lèvre supérieure, arque l’encolure, soulève régulièrement les postérieurs, s'étire comme s'il allait uriner ;
  • adopte une position figée ou est, au contraire, très agité ;
  • se donne des coups dans l'abdomen, se mord ;
  • est en sueur au repos, a un ventre gonflé ;
  • a des défécations ou des mictions difficiles, a peu ou pas de crottins pendant 24h,
  • baille après les repas, mange avec moins d’appétit en mâchant beaucoup les aliments ou ne mange plus, même des friandises, et cesse de boire ;
  • renâcle au travail ou limite les déplacements, est plus « chatouilleux » au pansage.

Le propriétaire pourra constater également d'autres symptômes qui dépendent de la cause de la colique : des muqueuses de couleur anormale, une hyperthermie, une faiblesse excessive...

Les bons gestes à adopter

Lors des premiers signes permettant de suspecter une colique, il faudra placer le cheval dans un environnement calme et sécurisant. Un cheval atteint de colique nécessite des soins parfois conséquents : il peut être nécessaire de le coucher ou de le contenir, malgré des réactions parfois violentes. Il est donc conseillé de prévoir une zone dans laquelle une opération, des soins d'urgence ou une évacuation rapide pourront être envisagés.

Il est conseillé de laisser au cheval la possibilité de se mouvoir librement. Le mouvement peut aider à faire passer certaines coliques. Si le cheval est tenté de se rouler, il est conseillé de l'en empêcher en l’incitant à se déplacer, afin d’éviter les torsions du tube digestif.

Côté alimentation, seul le fourrage habituel pourra être donné à l'équidé. Tous les compléments, les aliments sous forme de granulés ou l'herbe devront être évités le temps que la situation se clarifie. Si le fourrage est suspecté, en attendant une confirmation du vétérinaire, il sera remplacé par un autre fourrage afin d’éviter un jeûne prolongé.

Le propriétaire veillera à apporter de l'eau propre et tiède à volonté.

Une surveillance attentive sera mise en place. Un carnet ou une feuille de papier est utile pour noter les symptômes observés avec les heures et les soins éventuellement effectués. Le propriétaire reprendra également l'ensemble des données relatives au cheval dans un souci d'efficacité si un vétérinaire devait être contacté : antécédents éventuels, dates des derniers vermifuges et nom des produits, date du dernier contrôle dentaire, changements récents (alimentaires ou dans les conditions de vie).

Quand faut-il appeler le vétérinaire ?

Les coliques constituent des urgences vétérinaires, il est donc recommandé d'appeler le vétérinaire dès les premiers symptômes afin de déterminer, avec lui, les premiers soins à effectuer ou les signes à surveiller.

L'intervention rapide du vétérinaire est obligatoire lorsque l'équidé souffre de façon importante ou que la colique présente un signe évident de gravité (muqueuses de couleur anormale, hyperthermie, rythme cardiaque modifié...).

Comment éviter les coliques ?

La prévention des coliques pourrait se résumer ainsi :

  • alimentation et flore digestive ;
  • Supprimer la céréale, moins de grains plus de foin!
  • abreuvement ;
  • parasitisme ;
  • Veiller a ce que votre cheval puisse se bouger régulierement.

L'indigestion, qu'elle se traduise par une diarrhée, un blocage ou la libération de toxines bactériennes, est synonyme de colique. Une alimentation inadaptée et une flore digestive fragilisée sont donc les premières causes de colique. Un apport suffisant de fourrage, de minéraux et de vitamines, mais aussi, la réalisation de transitions alimentaires douces participent à la prévention. La phytothérapie, ainsi que certains compléments alimentaires, peuvent constituer une aide précieuse.

L’eau peut être à l'origine de coliques lorsqu'elle est trop froide, qu’elle présente une odeur, un goût que l’équidé n’apprécie pas ou qu’elle est de mauvaise qualité.

Le parasitisme non maîtrisé est une cause fréquente de colique chez les poulains ou les jeunes équidés lors de leurs premières saisons de pâturage. L’usage adapté de vermifuge naturels ou chimiques et l’emploi de méthodes de lutte complémentaires permet d’éviter les coliques vermineuses.

Le manque de mouvement au cours de la journée ou, au contraire, un effort inapproprié sont des facteurs d’augmentation du risque. Le stress et la frustration sont également connus pour engendrer ou aggraver des coliques.

Vital’Herbs ©

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