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Le cheval naviculaire

17 Nov, 2015 | Soins externes

Si autrefois le cheval naviculaire perdait tout avenir, il reste aujourd'hui un espoir de guérison.

On désigne communément un cheval naviculaire comme un cheval atteint du syndrome naviculaire, autrement nommé syndrome podotrochléaire. Le cheval naviculaire est donc atteint d'un ensemble de symptômes qui permettent de définir le syndrome. Une définition qui diffère de celle qu'utilisait autrefois nos ancêtres quand ils parlaient d'un cheval naviculaire. Celui-ci était alors atteint d'une maladie et d'une tare irrémédiable atteignant le naviculaire.

Qu'est-ce que le naviculaire ?

 

Le naviculaire est un petit os de l'articulation interne du pied du cheval, il est parfois désigné sous le terme d'os sésamoïde distal. Situé dans la boîte cornée du sabot, l'os naviculaire est entouré de ligaments sésamoïdiens collatéraux, du ligament impair et d'une bourse synoviale permettant le mouvement du tendon fléchisseur profond du doigt.

Le syndrome naviculaire est une inflammation aseptique déformante d'évolution lente et qui affecte cette région sensible de l'arrière du sabot. Toute atteinte de cette zone non liée à un pathogène peut donc potentiellement donner un syndrome naviculaire.

On parle de syndrome naviculaire quand le cheval souffre de l'os naviculaire, du tendon, des ligaments ou de la bourse, voire de plusieurs de ces éléments.

 

Les symptômes du syndrome naviculaire

 

L'inflammation aseptique déformante, caractéristique du syndrome naviculaire, provoque des douleurs dans la zone naviculaire.

La douleur génère une boiterie qui est le symptôme principal du syndrome naviculaire.

La boiterie affecte généralement un antérieur, rarement un postérieur. Elle est désignée comme chronique, le plus souvent bilatérale et parfois intermittente.

Peu sévère au début, elle disparaît après l'échauffement. L'évolution du syndrome et la déformation lente qui en résulte, provoquent des douleurs croissantes qui passent de plus en plus difficilement.

La nécessité d'augmenter le temps d'échauffement, une foulée raccourcie ou des performances diminuées font partie des symptômes couramment rapportés par les propriétaires. Des douleurs au dos peuvent parfois apparaître.

 

Qui peut être touché ?

 

Les chevaux atteints du syndrome naviculaire sont âgés de 4 à 15 ans.

Ce sont généralement des chevaux qui travaillent régulièrement. Le surpoids semble être un facteur aggravant. La qualité du sol de travail a aussi été mise en cause dans l'apparition du syndrome naviculaire.

Certains auteurs mettent en avant une prédisposition liée à la race mais celle-ci reste encore hypothétique.

En effet, les causes de l'apparition du syndrome naviculaire restent un mystère et sont probablement multiples en raison de la multiplicité des cas rassemblés sous ce terme.

 

Les différentes formes de syndrome naviculaire

 

On peut ainsi dénombrer un minimum de 7 formes de syndrome naviculaire différentes. On peut retrouver :

-        une forme tendineuse avec atteinte du tendon fléchisseur profond,

-        une forme ligamentaire avec atteinte des ligaments sésamoïdiens collatéraux ou du ligament impair,

-        une forme sclérosante avec atteinte de l'os naviculaire,

-        une forme kystique avec atteinte de l'os naviculaire,

-        une forme ostéolytique avec atteinte de l'os naviculaire,

-        une forme composite qui regroupe plusieurs formes précédemment citées.

 

Chaque forme correspond à un diagnostic établit suite à la radiographie, à l'échographie ou à l'analyse par IRM du sabot du cheval. Et chaque forme peut avoir plusieurs causes différentes dont les plus courantes : malformation innée (génétique), suite à un traumatisme ou à des conditions de vie non adaptées.

En raison du coût des examens nécessaires pour établir un diagnostic de certitude, la plupart des propriétaires ignorent la zone réellement touchée par l'inflammation.

 

Le traitement du syndrome naviculaire

 

Le repos ou l'immobilité ne permettent pas la guérison du syndrome naviculaire. Des postures antalgiques délétères ou une déformation des sabots peuvent faire suite au manque de mouvement. La mise au pré est donc conseillée pour les chevaux calmes.

Le travail raisonné est nécessaire au maintien de l'intégrité du sabot voire à la guérison de celui-ci. Il devra s'accompagner d'un temps d'échauffement long au pas.

La plupart des traitements proposés comprennent un ferrage avec des fers orthopédiques. Ce traitement soulage le cheval en modifiant la façon dont se pose le sabot mais ne permet pas toujours la guérison. Un résultat équivalent peut être obtenu, selon certains professionnels, par un parage adéquat du sabot.

Un complément de traitement en anti-inflammatoires ou en vasodilatateurs peut être prescrit afin de soulager la douleur. Une amélioration de l'état du sabot dans certains cas a été remarquée.

Il sera intéressant d'envisager un soutien par les méthodes naturelles. La phytothérapie pourra aider le cheval soit à rééquilibrer son organisme, soit à supporter la douleur liée au syndrome.

Vital’Herbs ©

Navi'Care


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