10 May, 2025 | Mélanges de plantes
L’arthrose est l’une des affections les plus redoutées chez les chevaux, qu’ils soient âgés ou encore jeunes sportifs. Si l’on connaît bien les causes mécaniques, alimentaires ou posturales de cette dégénérescence articulaire, le rôle du microbiote intestinal et du système digestif dans l’évolution de l’arthrose reste encore largement ignoré. Et pourtant, un intestin poreux ou un foie saturé peuvent entretenir une inflammation chronique qui se loge dans les articulations.
Comprendre l’arthrose équine : bien plus qu’une usure du cartilage
L’arthrose est une maladie articulaire dégénérative. Elle touche le cartilage, cette structure souple et protectrice qui permet aux os de glisser les uns contre les autres sans frottement. Avec le temps ou suite à des traumatismes, le cartilage se fissure, s’amincit, et expose l’os sous-jacent. Cela entraîne douleurs, inflammation et limitation de mouvement.
Mais l’arthrose n’est pas toujours due à l’âge : elle peut aussi toucher des jeunes chevaux, en cas de croissance rapide, d’exercice intensif, de terrain inadéquat ou de troubles métaboliques.
L’axe intestin-articulation : un pont inflammatoire insoupçonné
De nombreuses recherches récentes chez l’humain et l’animal confirment l’existence d’un axe “intestin-articulation”. En cas de dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale) ou de perméabilité intestinale, des déchets bactériens comme les LPS (lipopolysaccharides) traversent la barrière digestive, passent dans la circulation, et activent le système immunitaire.
Les articulations deviennent alors une zone d’épuration secondaire : les déchets s’y logent, l’inflammation chronique s’installe, et les tissus se dégradent. Cela explique pourquoi certains chevaux voient leur arthrose empirer sans lien direct avec leur activité ou leur conformation.
Le foie, acteur clé méconnu de l’inflammation articulaire
Le foie est l’organe filtrant de l’organisme. Quand les intestins laissent passer des toxines, c’est lui qui tente de les neutraliser. Mais si le foie est surchargé (vermifuges chimiques, médicaments, mycotoxines du foin, alimentation industrielle), ces toxines circulent librement. Elles finissent souvent par se stocker dans les tissus articulaires ou graisseux, entretenant l’inflammation.
Un foie épuisé = une inflammation qui persiste = une arthrose qui s’aggrave.
Le rôle de l’alimentation et de l’hygiène de vie
Avant même de penser aux compléments ou aux plantes, il est crucial d’agir sur ce qui entretient silencieusement l’inflammation articulaire au quotidien. L’excès de céréales riches en amidon acidifie l’organisme et nuit à l’équilibre du microbiote intestinal. Les vermifuges chimiques répétés, tout comme les anti-inflammatoires ou certains antibiotiques, peuvent fragiliser durablement la barrière intestinale. Une alimentation pauvre en fibres ou trop riche en sucres simples augmente encore la perméabilité intestinale.
Pour limiter ces mécanismes inflammatoires, il est essentiel de :
· favoriser un foin de qualité et une diversité végétale,
· réduire fortement les céréales et l’amidon,
· soutenir régulièrement le foie et les intestins par des cures ciblées,
· réserver les vermifuges chimiques aux cas réellement justifiés par une coproscopie.
Le mouvement comme thérapie
Le maintien d’un mouvement quotidien est une condition indispensable pour freiner la progression de l’arthrose. Un suivi de maréchalerie rigoureux permet de corriger les défauts d’aplomb qui accentuent les contraintes articulaires. Même chez un cheval douloureux, la sédentarité reste délétère : elle favorise la raideur, la perte de souplesse et la chronicité.
L’activité doit être adaptée à la tolérance individuelle du cheval : balades au pas, longe douce, travail sur sol souple… Chaque mouvement stimule la circulation, favorise la production de liquide synovial et active les cellules du cartilage.
Les solutions naturelles Vital’Herbs
Certaines plantes drainantes hépatiques comme le chardon marie, la bardane, l’artichaut ou le pissenlit sont traditionnellement utilisées en soutien articulaire. Leur action favorise l’élimination des toxines accumulées au niveau des articulations et participe à la relance des processus de minéralisation. C’est précisément ce que propose Vita'Move, qui contient notamment de la bardane et du pissenlit, alliant ainsi soulagement articulaire et soutien hépatique.
En cas de douleurs ou de gêne articulaire :
En soutien du terrain inflammatoire :
Conclusion : soigner l’arthrose autrement
Plutôt que de simplement soulager la douleur, il est temps d’adopter une vision systémique. L’arthrose est souvent le révélateur d’un terrain enflammé, acidifié, surchargé. Le microbiote intestinal, le foie, l’alimentation, l’activité physique, le soutien articulaire… tous ces éléments doivent être pris en compte pour redonner au cheval confort, mobilité et qualité de vie durablement.
En restaurant un équilibre digestif sain, on agit à la fois sur la cause profonde de l'inflammation et sur ses manifestations cliniques. Cette vision holistique ouvre des perspectives précieuses pour une prise en charge naturelle et durable de l’arthrose, centrée sur le terrain de l’animal et non uniquement sur les symptômes. L'arthrose n'est pas une fatalité.
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