29 Sep, 2015 | Mélanges de plantes
Toutes les pyodermites ont un point commun, la présence de pus en relation avec une atteinte de la peau du cheval.
La peau du cheval est constituée, comme la nôtre, de deux grandes couches. Une couche externe appelée épiderme et une couche interne appelée derme. Selon la couche atteinte, on parlera de pyodermite superficielle ou de pyodermite profonde.
Autrement dit, on aura du pus qui proviendra de l'épiderme dans le cas d'une pyodermite superficielle et du pus provenant du derme pour la pyodermite profonde.
La pyodermite superficielle est plus courante que la pyodermite profonde.
Ces deux formes de pyodermites peuvent être localisées à un endroit. On les appelle alors couramment « furoncles » ou « boutons ».
Mais elles peuvent aussi atteindre une partie du corps (les membres, la queue...) ou l'ensemble de celui-ci. Elles porteront alors différents noms selon la cause.
Les causes des pyodermites chez le cheval
Toutes les pyodermites ont en effet comme point commun la présence de bactéries dites « pyogènes » ou « capables d'entraîner la formation du pus ». Le plus souvent, on retrouve des bactéries pyogènes de la famille des staphylocoques ou une bactérie nommée Dermatophilus congolensis.
Ces bactéries peuvent être les seules responsables du problème du cheval. On dira alors que la pyodermite est primaire.
Mais elles peuvent également être une complication du problème initial. On dira alors que la pyodermite est secondaire.
Certains scientifiques et vétérinaires pensent que toutes les pyodermites sont secondaires et que les pyodermites primaires ne seraient que des pyodermites dont on ignore la cause primaire.
Cette remarque se comprend aisément quand on commence à rechercher les causes des pyodermites secondaires.
En effet, toute fragilisation de la peau ou du statut immunitaire du cheval peut mener à une pyodermite secondaire.
Un traumatisme peut mener à une pyodermite : piqûres d'insectes, injections sous-cutanées de produits vétérinaires, abrasion suite à un grattage, plaie superficielle due au harnachement...
L'humidité sur une longue période pourra fragiliser la peau et permettre le développement des bactéries. Ce développement pourra se faire à partir d'une peau saine (quoique fragilisée) ou suite à la prolifération d'acariens ou de mycoses.
L'urine, les fèces ou la boue sont également connus pour irriter la peau et faciliter la pénétration des bactéries dans l'épiderme. La pyodermite secondaire aux paturons est une complication fréquente de la gale de boue, au point qu'on confond parfois les deux lors des descriptions.
Un affaiblissement du système immunitaire à cause d'une allergie ou d'une maladie est suffisant pour permettre un développement incontrôlé des bactéries à la surface de la peau du cheval. A la moindre opportunité, elles pourront donc s'installer dans l'épiderme ou le derme et donner une pyodermite.
Certaines atteintes métaboliques peuvent, en altérant l'état de la peau, créer des craquelures, des fissures ou affaiblir les défenses naturelles de celle-ci. Les bactéries n'ont alors plus qu'à coloniser ces « brèches ».
Toute autre affection dermatologique, quelque soit son origine, pourra également créer une « porte d'entrée » pour les bactéries pyogènes et ainsi se compliquer en pyodermite.
Le traitement des pyodermites équines
Qu'elles soient primaires ou secondaires, les pyodermites équines sont liées à la présence des bactéries qui forment le pus.
La première étape du traitement consiste donc à arrêter la prolifération de ces bactéries. Votre vétérinaire pourra procéder à un traitement antibiotique. Il existe cependant de plus en plus de bactéries responsables des pyodermites qui sont résistantes à un ou plusieurs antibiotiques. Un prélèvement de pus (ou de derme) peut donc s'avérer nécessaire pour analyser les bactéries responsables et leurs sensibilités aux antibiotiques.
En attendant les résultats ou dans le cas de bactéries multi-résistantes, l'usage de produits naturels permet d'aider l'organisme. Les produits naturels auront notamment pour rôle d'absorber le pus, ainsi que les débris et les bactéries qu'il contient, et de purifier la peau. Ils pourront aussi soulager le cheval de sa douleur ou lui apporter une certaine sérénité bénéfique.
La prévention des récidives
Les pyodermites équines récidivent fréquemment et sont alors d'autant plus difficiles à soigner.
Ces récidives sont liées à la persistance de la cause primaire de la pyodermite ou à des « restes » qui n'auraient pas été atteints par le précédent traitement.
Les mesures de prévention passent par une recherche attentive des éventuelles causes primaires de la pyodermite et une adaptation des conditions de vie du cheval. Ces mesures ne sont pas toujours suffisantes pour éviter les récidives.
Les produits naturels se révèlent alors être de précieux alliés dans la prévention des pyodermites. En agissant sur la peau, le système immunitaire, le métabolisme... ils faciliteront l'apaisement après le traitement et lui donneront les éléments indispensables pour maintenir l'équilibre naturel nécessaire à son bien-être.
N'oubliez pas de signaler tout traitement phytothérapeutique à votre vétérinaire lors de la réalisation d'un examen ou d'une analyse et à lui demander son avis en cas de doute ou de traitement concomitant afin d'éviter toute interaction.
Pour Vital'herbs ©A.Kaeffer
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